France, 1907 : Prendre de grands airs, se montrer hautain, se lâcher.
Cette expression est une allusion au temps de la chevalerie où les barons et les chevaliers montaient sur leurs destriers, c’est-à-dire leurs chevaux de bataille, lorsqu’ils partaient en guerre. Les chevaux devaient naturellement être grands et solides pour pouvoir porter leur cavalier et sa lourde armure. En temps ordinaire, le seigneur et la châtelaine montaient un cheval d’allure aisée et élégante, mais moins capable de résister aux fatigues, appelé le palefroi. Monter sur son grand cheval était donc se préparer au combat.